Actualités Juridiques : Les Évolutions Clés pour Votre Entreprise en Difficulté

Vous sentez parfois que le monde du droit entreprises difficulté évolue plus vite que votre trésorerie ? Pas de panique : on vous guide pas à pas à travers les réformes majeures, les dispositifs post-Covid stabilisés et les nouveautés fiscales à surveiller. On reste informel, empathique et surtout opérationnel, comme si on prenait un café pour faire le point.

Un droit des entreprises en difficulté modernisé

L’ordonnance du 15 septembre 2021

Cette ordonnance réforme en profondeur les procédures du livre VI du Code de commerce pour transposer la directive « restructuration et insolvabilité ». L’objectif ? Rendre le parcours plus lisible et plus adaptable, sans tout chambouler. Concrètement, si vous êtes une PME qui a dû solliciter des crédits – comme notre dirigeant spécialisé dans la vente de plantes – vous pouvez désormais négocier votre redressement dans un cadre plus souple. Les juges veillent à maintenir l’activité viable, et vous bénéficiez de délais mieux calibrés.

Héritage post-Covid et simplification à venir

Pendant la crise sanitaire, des ordonnances ont introduit des mesures de prévention renforcée et des recours plus simples. Plusieurs de ces innovations sont désormais inscrites dans le droit positif, et des rapports récents du Conseil d’État et du Sénat envisagent même la fusion de certaines procédures (sauvegarde, redressement). Pour vous, dirigeant épuisé par une trésorerie en tension, cela signifie qu’à l’avenir vous disposerez d’outils encore plus fluides pour reprendre votre souffle et rééquilibrer vos comptes.

Les mesures à surveiller dès 2025

Tribunaux des activités économiques (TAE) en expérimentation

Dès janvier 2025, certains tribunaux de commerce expérimentent les TAE pour traiter plus rapidement les litiges économiques. Si, comme notre dirigeant, vous êtes confronté à un conflit commercial majeur tout en subissant une pression financière, ce nouveau lieu d’expertise peut réduire considérablement les délais de jugement et offrir un éclairage sectoriel précis.

Nouvelle donne fiscale et sociale pour les TPE/PME

  • Fin des exonérations CFE en QPV/BER : les allègements dans les zones urbaines en difficulté et les bassins d’emploi s’arrêtent fin 2024. Résultat : anticipez un surcoût fiscal dès 2025 pour équilibrer votre budget.
  • Aides à l’embauche d’apprentis : le dispositif pour les apprentis handicapés passe à 6 000 € en 2025, soit un réel levier inclusif pour recruter sans exploser vos charges.

Des exemples concrets pour anticiper

  • Restructuration simplifiée : votre PME souffre de dettes accumulées et d’une trésorerie en berne ? Comme notre entrepreneur de la jardinerie, déposez une DCP « béton » pour geler vos dettes pendant la période d’observation, le temps de monter un plan de remboursement réaliste.
  • Surcoût CFE : si vous étiez exonéré en QPV ou BER, préparez-vous à intégrer ce nouveau poste de dépense dans votre prévisionnel 2025, pour éviter toute mauvaise surprise.
  • Accès aux TAE : en cas de litige lié à vos difficultés financières, vous pouvez vous attendre à un jugement plus rapide et expert, pour reprendre le cours normal de votre activité.
  • Embauche inclusive : recruter un apprenti en situation de handicap devient plus accessible grâce à un bonus de 6 000 €, une opportunité de renforcer vos équipes tout en maîtrisant vos coûts.
  • Fusion des procédures : gardez un œil sur les futures simplifications qui pourraient réduire la complexité et les frais de vos démarches en cas de redressement judiciaire.

L’importance de l’accompagnement expert

Votre situation financière vous pèse ? Vous doutez de la meilleure stratégie à adopter, comme ce dirigeant qui pensait pouvoir tout gérer seul jusqu’à la « tornade » des dettes ? Faire appel à un avocat spécialisé ou à un cabinet de restructuring, c’est s’assurer :

  • d’une analyse précise de votre situation et de vos cautions personnelles ;
  • d’une DCP préparée « au millimètre » pour profiter du gel des dettes ;
  • d’un plan de remboursement négocié dans des conditions réalistes (8 ans dans notre exemple) ;
  • d’une protection contre les fautes de gestion et les risques bancaires.

Ne restez pas seul face à la complexité : un expert sécurise vos démarches et optimise vos chances de succès.

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Foire aux Questions

Quelles sont les dernières lois sur les entreprises en difficulté ?

La réforme clef est l’ordonnance du 15 septembre 2021, qui modernise les procédures du livre VI du Code de commerce. Elle transpose la directive « restructuration et insolvabilité », pérennise les outils nés du Covid-19 et s’aligne avec la réforme du droit des sûretés. Des expérimentations comme les TAE arriveront en 2025. Autant de jurisprudence et de pratiques à suivre de près pour piloter votre redressement en toute transparence.

Comment les nouvelles réglementations m’affectent-elles ?

Si vous bénéficiez d’exonérations en zone QPV ou BER, vous perdrez ces allègements fin 2024, ce qui peut impacter votre trésorerie. Les TAE vous offriront un traitement plus rapide des litiges. Côté social, l’aide à l’embauche d’un apprenti handicapé passe à 6 000 €, un atout pour maîtriser vos charges. Chaque mesure nécessite un ajustement budgétaire et une bonne compréhension des délais et conditions d’éligibilité.

Où trouver des informations fiables sur les évolutions légales ?

Privilégiez les sources officielles : le site Légifrance, les publications de la Directeure générale des entreprises (DGE) et les bulletins juridiques de votre barreau. Un avocat spécialisé en restructuration ou un cabinet de restructuring dispose aussi de lettres d’alertes et de fiches pratiques pour vous tenir informé en temps réel.

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